Inclusion & lutte contre le harcèlement
L’École Française européenne de Podgorica est une école inclusive.
Nous assurons une scolarisation de qualité aux élèves de la maternelle au lycée en prenant en compte les singularités et besoins éducatifs particuliers de chacun.
L’école a ainsi vocation à accueillir et accompagner tous les élèves,dans la mesure où les ressources humaines et matérielles puissent être mises en place pour accompagner leur scolarité.
L’adaptation des parcours et l’accompagnement peut se faire dans des situations très diverses:
- accompagnement des nouveaux élèves non francophones qui arrivent,
- accompagnement des élèves ayant des difficultés scolaires, émotionnelles, comportementales, élèves à haut potentiel,
- adaptations à mettre en place en cas de maladies avec traitement de longue durée, allergies, situations de handicap, …
L’EFEP considère que ces élèves requièrent une attention spécifique de la part des enseignants qui les accompagnent dans leur parcours scolaire.
Les aménagements et mesures d’adaptation recommandés par le ministère de l’Éducation nationale française sont mis en œuvre en classe, en coopération avec la famille.
Ils peuvent prendre la forme de différents plans de scolarisation ( PPRE, PAI, PAP) qui sont réévalués régulièrement lors d’une équipe éducative.
Cet accompagnement est coordonné par la référente EBEP de l’école, Mme Maëva Le Gall.
Elle travaille avec les élèves, les enseignants, les familles et des intervenants extérieurs pour accompagner les projets de scolarisation, afin de garantir un parcours adapté à chacun.
Elle peut intervenir sous différentes formes:
- observations en classes, ateliers et échanges avec les élèves en groupe classe,
- petit groupe ou individuellement, temps de travail avec les enseignants,
- aide à l’élaboration de projet de scolarisation,
- rencontres avec les familles,
- mise en place de partenariat avec des intervenants extérieurs.
Notre référente participe à la préparation et à la rédaction des différents projets individuels des enfants concernés (PPRE, PAI, PAP, etc.).
Lutte contre le harcèlement
Le harcèlement scolaire n’épargne aucune école. Nous sommes vigilants et accordons la plus haute importance à la lutte contre ce phénomène.
Selon le psychologue Dan Olweus
« Un élève est victime de harcèlement lorsqu’il subit, de façon répétitive, des actes négatifs de la part d’un ou plusieurs élèves. Un comportement négatif peut se produire lorsqu’un élève, ou un groupe d’élèves, inflige un malaise à un autre élève, que ce soit de manière physique (frapper, pousser, frapper du pied, pincer, retenir autrui) ou verbale (menaces, railleries, taquineries et sobriquets). Les actions négatives peuvent également être manifestées sans parole ni contact physique (grimaces, gestes obscènes, ostracisme ou refus d’accéder aux souhaits d’autrui). »
Chaque cas est unique et nécessite une réponse appropriée. La procédure habituelle est la suivante :
1 - L’écoute.
L’élève victime, un élève témoin ou un parent contacte un employé de l’école (le CPE, un professeur, l’administration, le secrétariat, la cantine…) pour faire part du cas de harcèlement
2 - L’évaluation
Le personnel de l’établissement “enquête” pour mesurer la situation. Quelle gravité ? Quelle répétition ? Depuis quand ? Discussions avec l’élève victime, d’autres élèves. Rendez-vous avec les parents de la victime comme du/des harceleur(s).
3 - La réponse
L’école adapte sa réponse en fonction des éléments connus et de la situation : comment stopper le harcèlement et protéger l’élève victime ? Quelle sanction donner à l’élève harceleur ? Comment impliquer l’élève harceleur dans la réparation de ses actes et comment éviter qu’ils ne recommencent. Nous organisons un suivi, en interrogeant régulièrement l’élève victime.
Durant l’année, certains membres du personnel participent à des formations dispensées par l’AEFE : découverte d’actions comme les ambassadeurs contre le harcèlement ou la médiation par les pairs ; formation aux notions de compétences psycho-sociales, de gestion des émotions ; initiation à la méthode de préoccupation partagée, dite « méthode Pikas ».
